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Où l’on découvre sa nouvelle plante verte

Publié le 24 juin 2010 par Pbmv
Bonjour les quiches,
L’autre jour, après les examens, je suis allée faire coucou à mon nouveau stage. Ils m’ont acceptée après un test et un entretien, mais ils n’avaient jusque là encore jamais vu ma tête. Les grands fous. De toute façon, c’est trop tard, ils m’ont déjà prise.
Où l’on découvre sa nouvelle plante verte

© Soledad


Les anciens locaux étaient dans une petite rue calme du XIe, mais sans fenêtre. Les nouveaux locaux ont des fenêtres, mais à Bagnolet et au bord du périph.
Dans cet immeuble, c’est concept, il y a 8 ascenseurs. On tape le numéro de son étage, et la bête nous attribue une cabine. Stylé. J’arrive au bureau, et là, pas de vraie porte d’entrée. Pas de fille qui fait l’accueil avec un téléphone et un tailleur mal coupé. Je fais des grands coucous aux portes vitrées jusqu’à ce que quelqu’un me voit. J’ai pas l’air nouille.
Où l’on découvre sa nouvelle plante verteÉvidemment, pour compenser mon air nouille, je m'étais bien habillée.
Genre ça.
Où l’on découvre sa nouvelle plante verteEn fait, l'ambiance était plutôt comme ça.
Jusque-là, j’ai toujours été dans un open space. Le premier était assez indigeste : tout un étage sans séparation, et des gros banquiers à l’autre bout de l’étage qu’on entend rire grassement.
Et une idée de génie, me mettre à la même table que ma maître de stage, qui a le même prénom que moi. Sept mois à me retourner, et sept mois à me dire « que je suis gourde, ce n’est JAMAIS pour moi ». Ah ah ah.
Le deuxième open space était mieux, suisse, découpé en petits box de quatre avec des plantes vertes. De l’autre côté, on entendait des commerciaux parler en suisse allemand et on se demandait comment ils gardaient leurs clients.
Quand mon maître de stage me faisait venir dans son bureau, il me disait « assieds-toi seulement », et j’avais toujours envie de lui répondre « mais je ne comptais pas faire autre chose ». Et je me faisais rire toute seule.
Ah, et puis il y avait Vittorio et ses chemises en lin. Vittorio est italien, Vittorio a une voix senssssual quand il parle au téléphone. Entendre Vittorio parler au téléphone me faisait supporter Franz-Gunther de l’autre côté qui crachait son « Bääärndüüütsch ».
Et là, je vais être dans un bureau. A deux. Et je ne sais pas si ca va être facile.
Je ne suis jamais contente de ce que j’ai de toute manière.

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