Hum…
Un Damien,
Un matin,
Ce langage me tint :
Prête pour un festin ?
Au bon Caïus, tu viens
Y fêter le lapin.
Oui, dis-je avec entrain,
Sans autre baratin.
déjeuner autour du lapin
Après quelques hiatus,
Et de grands sauts de puces,
Nous voici au Caïus,
Du chef, prenant astuces
Morceaux sautés minus,
Ou mijotés en russes.
à la table du Caïus (17e)
Terrine de lapin, ses baguettes croustillantes et sa salade de pommes de terre,
Ravioles de lapin au foie gras,
Lapins laqués au sésame, sa purée (agria) et sa cocotte de foies,
Mille-feuilles pastilla aux pistaches et granité de thé à la menthe.
Personnellement je n’ai pas spécialement apprécié la terrine trop grasse à mon goût. L’assaisonnement de la salade de pommes de terre était extra.
Les ravioles étaient agréables mais je ne suis pas une fan de petits bouts (peu appréciables en bouche).
Un grand, grand, grand YES pour les lapins laqués où la viande sèche du lapin est sublimée.
Les abats, à l’ail et au thym, étaient encore légèrement rosés avec un excellent goût (excellentissime même), une préférence cependant pour les foies poêlés.
Subtil dessert aux fines feuilles filo magnifiquement caramélisées, crème un peu fade, granité extra parfumé, un chouillas trop sucré (mais ceci est également mes humbles sensations).
Au final, Jean-Marc Notelet, l’agitateur d’épices et de parfums, chef du Caïus, nous a régalés. Ce n’était pas ma première visite. Mes premières expériences au Caïus avaient été encore plus délicieuses (à menu non imposé, il ne nous viendrait pas à l’idée de prendre un plat qui a toutes les chances de ne pas être apprécié à sa juste valeur pour des raisons “de goûts et de couleurs”.) Merci à chef Damien, au lap!n de France, et Thomas Marko & associés.
Je vous invite déjà à réfléchir à quelques petites recettes sur le lapin et à suivre mes épisodes de cuniculture à la casserole à venir. Vous pourriez faire des sauts de lapin de bonne surprise…