Si vous avez suivi les deux précédents articles, c’est le troisième morceau.
Et ici, nous parlons un peu de la Société.
Oooh, ça pleurniche aussi ! Zut de zut.
Vraiment, cette France ne sait plus se tenir !
Regardez vous-même : quelques petits caillassages de pompier, et les voilà en train de ronchonner !
Et c’est pareil à Belleville, voilà que ce sont les Chinois, d’habitude si calmes, qui rouspètent !
Pourtant, comme le disent si bien les petites crevettes hydrocéphales et manifestement collectivistes qui ont pondu un étron tout chaud sur Libé (récipient tout à fait adapté à ce genre de prose), il s’agit seulement de renverser l’ordre des choses, voyons !
…
De l’autre côté des bisous gentils, on trouve les gens qui n’en ont pas reçu assez, et qui en veulent toujours un peu plus : et ce jeudi sera l’occasion pour eux de réclamer encore, très fort, un monde moins rugueux et plus en adéquation avec ce qu’ils imaginent être un du.
Ainsi, comme il est absolument certain que la retraite est un droit inaliénable obtenu de haute lutte, et qu’elle est directement et imprescriptiblement prise à 60 ans, rien de tel qu’un appel à la grève générale : le pays, on le sait, réclame sa grève de fin de mois, et comme tous les 3ème jeudis du mois depuis quelques années, on va débrayer dans toutes ces entreprises pleines de salariés maltraités comme la SNCF, la RATP, GDF, ou EDF, l’Education Nationale, les contrôleurs aériens, la Poste, les fiers soldats de Paul Employ, bref, tous ces gens qui :
- craignent pour leur emploi tous les jours qui passent
- ont une retraite misérable et lointaine
- travaillent d’arrache-pied 365 jours par an.
Les autres, les salariés du privés qui ont des retraites riches de privilégiés, à 50 ou 55 ans, et qui ont des rythmes de travail que »mou » décrit de façon encore trop violente, supporteront donc les petits désagréments encourus. C’est bien leur tour, merde à la fin !
…
Si je peux me permettre, « tout le monde » (tout un certain monde) a réclamé en applaudissant des deux mains un monde plus gentil, plus bisounours, plus tolérant, plus ouvert à toutes les expériences constructivistes socialo-éducatives.
Mais voilà, ça ne marche pas. Du tout. Et il faut comprendre qu’un retour à l’ordre normal va faire très mal.
Qui prendra ce risque ? Personne ?
Alors, bien fait.
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Société qui pleurniche, économie qui déclenche des larmes, politique lacrymogène : l’été promet d’être reposant, calme et constructif.