Que s’éclate les feux d’artifice, que s’entende la joie, que se voit le lys en liesse !
Fêtez, qu’importe vos allégeances, fêtez, ne serait-ce que pour entendre le cri qui vous montre en vie, par cette journée qui fête l’été arrivée. Son flot d’enfants qui frétillent de vie, se dégourdissent les jambes hors des cours d’écoles.
Je me souviens, enfant, comment l’été commençait en rêvant quand on fêtait la St-Jean. Tout l’été devant soi, c’était autant que toute la vie devant soi. Comme reines et rois, on courait, on sentait la liberté se jouer sous nos pas.
Même si le temps présentement prend son temps, ne sort pas pressé de sa parenthèse qui prend ses aises, la St-Jean Baptiste garde toujours pour moi son odeur de commencement, sentant l’espoir que le meilleur est devant, bien plus que derrière.
Je nous aime comme nous sommes, et ce n’est pas facile de s’aimer comme l’on est. Aimer ce qu’on aimerait être est tentant. C'est souvent chez « l’autre » que l'on voit ce qu’on aimerait être. Pourtant, il n'est même pas besoin de tendre l’oreille pour entendre que cet autre sent l’essence du Québécois plus fortement qu’on se sent nous-mêmes.
C’est tout ce que j’avais à écrire en lignes, à vous de lire « entre ».
BONNE ST-JEAN À TOUS !!!