Elisabeth Hardouin-Fugier a peut-être écrit l'un des ouvrages les plus clairement anti-corrida qui existent sans avoir besoin de recourir à un mode pamphlétaire, offensif, virulant, où pointe l'écoeurement et la rage.
Ce dictionnaire a une forme factuelle. Il montre tout, sans rien dissimuler. Des dégâts traumatiques (révélés par des planches photos faisant suite à l'autopsie du toro) provoqués par les épées et autres banderilles au financement douteux, limite, des corridas.
Tu sauras tout sur les origines de la corrida, comment elle s'est importée en France au 19ème siècle, sur les techniques de torture employées pour affaiblir l'animal avant que le tueur lui ôte la vie.
En fait, ce bouquin (Editions Alan Sutton) montre froidement, mais sans ambiguïté, que la corrida, c'est en réalité un truc de malades, de tarés, de vicieux, de types à soigner d'urgence, car fiers de traîner avec eux les penchants les plus vils de l'humanité.