Et tant pis pour ceux qui suivaient avec plaisir et se délectaient des chroniques des deux comiques, ne parlons pas de ceux qui sont d’avis que la liberté d’expression est chose sacrée en démocratie…
Les raisons invoquées pour ces licenciements sont floues, mais on note chez les deux hommes le désir de venger leur honneur qu’ils estiment bafoué par les deux comiques. Ainsi, Philippe Val de déclarer : « C’était une atteinte à notre honneur et à notre considération en permanence. ». Mots savoureux dans la bouche de celui qui a tant médiatisé son procès sur la liberté de la presse lors des caricatures de Mahomet…
La décision que Hees a annoncée dans le journal Le Monde – sans en parler aux intéressés, suprême élégance – a été condamnée unanimement par la classe politique, de Martine Aubry à François Bayrou. Gageons que ceci soit de peu d’effet, tant on se doute qu’il est plus important aux yeux des deux laquais du service public, à l’approche de l’échéance de 2012, de présenter des ondes lisses et favorables au Maître qui les a faits que de plaire à l’opposition.