Qu’on parle d’effet de seuil, de bifurcation, de catastrophe, d’oscillation, tous concepts théorisés par de brillants esprits, le changement est une des choses qui reste profondément mystérieuse, et toujours conflictuelle lorsqu’il concerne le social.
De la fête sacrificielle des sociétés premières qui se pensent immobiles au long combat pour démocratie puis au Spectacle post-démocratique, là encore tous concepts théorisés par de brillants esprits, le “changement dans la continuité” pour reprendre un slogan giscardien est un processus ardu, qui se gère maintenant par sondages d’opinion et enfumages.
Enfumage chiraquien qui s’est borné à approfondir la dette publique et à accroître les inégalités; enfumages sarkoziens qui, au nom du “Travailler plus pour gagner plus” appauvrit les plus pauvres au grand bénéfice de ses clientéles.
Mais le “changement”, comme la “réforme” est un terme neutre qui couvre l’avancée comme le recul civisationnels, la fécondation comme le pourrissement.
Les trois lois de la dialectique hégelienne, reprises par K. Marx sont liées: la loi de “l’unité des contraires”, du passage du “changement quantitatif au qualitatif” et celle de la “négation de la négation”: tout changement, préparé par des glissements quantitatifs, et du fait de ses contradictions inhérentes, est condamné à être remis en cause par ce qu’il instaure.
Les glissements successifs et les sélectionneurs catastrophiques qui, sélectionnés par la FFF, ont succédé à A. Jacquet nous ont mené à cette équipe de France là (le “footoir” comme la désigne un philosophe belge).
Il me semble que les glissements successifs de la gouvernance sarkozienne sont en train d’entamer sa putréfaction.
- “La passivité humaine ou la véritable source du mal”. Contre-Feux.
- “Stéphane Guillon, “petit tyran” limogé de France Inter”. Reuters/Le Monde.
- “La défense parfois légère d’Eric Woerth”. Le Monde.
- “La Cour des comptes juge incontournable la hausse des prélèvements”. Le Monde.
- “Gérard Collomb, la gauche dont rêve la droite!”. Marianne.