C’est l’été! Bientôt vous irez vous reposer dans un petit coin tranquille et isolé où vous retrouverez des milliers de congénères estivants… Mais où donc aller l’année prochaine pour être vraiment loin de tout ?
Ahti Heinla a eu l’idée d’utiliser les millions de photos publiées sur Panoramio pour réaliser des cartes de »touristicité » révélant les endroits du monde les plus photographiés, et, par opposition, les moins fréquentés.
Carte de touristicité. Cliquer pour la consulter dans Google Maps
Les villes ayant tendance à être plus photographiées que les déserts, Ahti a eu l’idée de diviser le nombre de photos prises dans une région donnée par la population locale pour mettre mieux en évidence les zones intéressantes, mais très peu fréquentées. Sur sa « carte des coins perdus » on devine par exemple la « Gunbarrel Highway » , une route de 1400 km à travers le désert australien, fréquentée par une dizaine de personnes par jour …
Carte des coins perdus. Cliquer pour la consulter dans Google Maps
Ces deux cartes sont aussi disponibles sur Google Earth, mais elles sont assez grossières, au point d’être inutilisables en Europe par exemple. Peut-être qu’en touillant un peu le code Python on devrait pouvoir augmenter la résolution localement …
Eric Fisher a d’ailleurs utilisé une technique similaire à l’échelle des grandes villes du monde pour réaliser des plans de ville très fins et esthétiques. Pour sa nouvelle série « Locals and Tourists« , Fisher a utilisé les données sur le domicile des photographes enregistrés dans Flickr pour distinguer les photos prises par les habitants locaux et celles des touristes par des couleurs distinctes.
Le Paris des touristes en rouge, celui des parisiens en bleu.
Grâce aux montagnes d’informations collectées par les réseaux sociaux, vous aurez peut-être moins l’air d’un mouton lors de vos prochains voyages
Source : Information is beautiful
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