L’Argentine de Maradona partageait avec la France de Domenech, avant le 11 juin, un amour vache entre le sélectionneur, la Presse et le peuple. Contrairement à la France, l’équipe d’Argentine a prouvé que c’était avant tout les joueurs qui faisait les résultats et pas vraiment le talent d’un sélectionneur.
L’Argentine a tranquillement battu les grecs (2-0), en faisant tourner son effectif. Pour le moment, l’Albiceleste est la seule équipe à avoir fait carton plein, avec 3 victoires en autant de matches. Avec 9 points et 8 buts marqués, l’Argentine fait plus que jamais figure de favori.
La seule ombre au tableau bleu ciel et blanc est la match stérile de l’attaquant vedette de la dernière Champions League, Diego Milito. Malheureusement pour lui, il ne s’est pas mis en valeur pour pouvoir prétendre prendre la place Gonzalo Higuain.
Merci aux Martin
Ce n’était pas la Saint Martin hier mais sur le terrain ce sont 2 Martin, De Michelis et Parlermo, qui ont offert la victoire aux protégés de Maradona. Le défenseur du Bayern Munich marque de la tête en 2 temps. L’ouverture du score décrispe les argentins qui se heurtaient jusque là à un mur grec. Le second est l’œuvre de Palermo. Opportuniste, le doyen de l’équipe, reprend du plat du pied un frappe de Messi détournée par le portier grec.
Souvenez-vous de Martin Palermo, dit « El Loco » (le Fou), la surprise de la sélection argentine est aussi celui qui la qualifie dans l’ultime match de qualification. Le joueur est aussi connu pour avoir manqué 3 penalties dans le même match et qui s’était stupidement fracturé la jambe en célébrant un but par dessus un panneau publicitaire.
Comme en 2006, l’Argentine retrouvera le Mexique en 8e de finale. Un Mexique qui s’est certes qualifié mais pas dans les meilleures conditions. Il leur faudra corriger le tirer sous peine d’être eux-même corrigés par l’Argentine.
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble