Mon plus récent sujet de discussion étrange est les filles et le vélo.
Regarder des belles filles sur la rue est un plaisir qui dure trop peu longtemps au Québec et on va pas se gêner. Mais depuis que j’ai dit ouvertement à mon entourage que je trouvais les filles à vélo plus belles qu’à pied, alors là, vous devriez voir les airs ahuris que je collectionne.
C’est pourtant simple. Une fille qui file les roues rouges et le cheveux au vent est une image délicieuse, elles sont concentrées, on aime les filles concentrées quand elles zigzaguent entre les voitures, ce qui leur donne une allure fonceuse, téméraire.
Évidemment on exclue les cyclistes semi-course en cuissard, qui foncent condomifiées de lycra avec leur casques de tortues préhistoriques. Non, on parle ici des romantiques sur leur bécanne à 5 piasses, gougoune au pied et panier en plastique en avant.
À pied, sur St-Laurent surtout, à force de se regarder la face à tout moment dans le reflet des vitrines, elles finissent par se crisper et ressembler à des mannequins dépressives défilant un catwalk invisible, on dirait que le vélo les sauve de tout cela…
Est-ce si étrange à comprendre?
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble