Montupet : l'exemple de la dûperie capitaliste
Les mesures de la direction de Montupet sont caractérisitiques de la façon dont le capitalisme traite les hommes. Le chantage à l'emploi, la menace de la perte du travail, la précarisation à outrance, la préparation psychologique des travailleurs à accepter une situation intolérable par la diminution de leurs revenus, ces méthodes deviennent monnaie courante dans les entrepises. Les actionnaires et les dirigeants ont toujours le même discours : il faut devenir concurrentiel dans un système économique qui se mondialise. Jusqu'à accepter de devenir esclave du système, jusqu'à désespérer, jusqu'à parfois hélas se suicider ? Nous ne pouvons plus accepter ! La colère grandit dans la classe ouvrière. Le problème c'est que le système politique de notre pays est organisé pour tenter d'obscurcir toute perspective de s'en sortir, afin que le capitalisme continue sa surexploitation. Mais la partie est loin d'être gagnée, le capitalisme connaît une crise systémique qui l'affaiblit sérieusement malgré les énormes efforts de propagande qu'il déploie pour cacher la vérité. Le problème essentiel est celui de la conscience de la classe laborieuse. Sa force ce n'est pas seulement son nombre, c'est surtout qu'elle est la classe qui produit, celle qui fait fonctionner la société, sans elle, demain tout s'arrête ! Il faut donc travailler à cette conscience nous sommes tous ensemble ceux qui doivent diriger la société. Pour cela nous devons préparer des actions de mise en accusation virulente du système, de son rejet pour rompre avec tout ce qui le constitue. La grève générale revendicative et politique doit être l'un des moyens à discuter et sans attendre les directives des confédérations syndicales à organiser dans les entreprises et les administrations. L'espoir est de ce côté, l'organisation populaire pour se mettre en position offensive et cesser d'attendre quoi que ce soit des actionnaires, des dirigeants politiques et autres défenseurs du système. La maffia capitaliste détruit nos usines, notre pays et nos vies. Préparons nous à la riposte de masse.
A l'instar de ceux qui nous ont précédés, que ce soit en 1789 avec les cahiers de doléances, les états généraux et la Révolution française, ou en 1871 avec la
Commune de Paris, premier état prolétarien au monde, ou encore à la Libération avec le Conseil national de la Résistance et ses avancées sociales aujourd'hui en voie de disparition, il est
maintenant indispensable que nous nous organisions.
« Quand le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est, pour le peuple et pour chaque portion du peuple, le plus sacré des droits et le plus indispensable des devoirs. », proclame
l'article 35 de la Déclaration des droits de l'Homme et du citoyen de 1793.
Dans les entreprises, les cités, les quartiers, les villages, avec toutes celles et ceux qui voudront y participer, recensons ce qui ne peut plus durer, ce dont nous ne voulons plus ; ébauchons
la société française dans laquelle nous voulons vivre ; et pour la nommer et la réaliser ensemble, créons nos comités, désignons des représentants révocables :
assez de pillages et de misères, assez de jeunesses sacrifiées, les richesses produites par le peuple doivent revenir au peuple !