Les Invendus

Par Gerard

Les Invendus. Au nombre de trois : mes carnets de route ("ah! encore tes foutus carnets de route" - un éditeur), dont les premiers textes remontent à mon Inde de 1985 ; mon roman amazonien (sorte de suite logique au "Voyageur Français", avec pour motif central cette créolisation, cette altérisation qui me sont chères - en réécriture pour renforcer la trame narrative) ; mon "livre-vision" sur Bob Dylan (en lecture, sans conviction, car entre deux genres : présenté comme un roman, il sera jugé comme biographie).
Qui reposent en friche : un speed-récit newyorkais ; un récit "psychiatrique" ; un récit congolais ; un huis-clos sur une île ; etc... S'ajouteront-ils aux livres déjà nombreux que j'ai (imprudemment?) laissé paraître, nous verrons bien.

 

Vivre dans cet univers. Sans rien oublier du reste : l'écriture ne s'impose pas. Elle est comme une femme qui s'insinue derrière vous et vous embrasse silencieusement dans le cou. Publication, argent, reconnaissance, tout cela m'indiffère. Ce n'est pas la chose qui compte, c'est là où elle entraîne. C'est à quoi elle vous lie. A quel secret trop grand pour la langue des hommes.