Retour dans le pays basque, à Donostia, pour y déjeuner de tapas. Trois adresses, trois styles différents (23/04/2010).
Beti-Jai (Fermin Calbeton, 22, Donostia, Site Web) est, d’après le routard, « l’un des bons restos de poisson et fruits de mer de Donostia« . Situé juste à côté de l’Etxaniz, il dispose, au rez-de chaussée, d’un bar. Bières et quelques pintxos pour commencer. Sans surprise, le poisson se retrouve souvent dans les tapas et sur les tranches de pain. Qu’il suit cuit, cru, juste arrosé d’un filet de citron et d’huile d’olive ou pané, il y a l’embarras du choix!
Ce n’est pas mal du tout et ça change des tortillas, bocadillos de jamon et autres plats terriens. Mais attention, ça ne manque pas de goût. Comme ces œufs de poisson (merlu), huile d’olive, sur pain. D’aspect un peu repoussant (on pourrait penser à des abats), ce n’est pas mauvais, mais c’est fort, et ça m’écœure vite. L’intérêt du tapas est de pouvoir goûter et de ne pas trop regretter ses choix, même les plus osés.
Un bar sympathique et classique, pour amateurs de produits de la mer donc.
La Cuchara de San Telmo (Juan de Bilbao, 14, Donostia, Site Web) était fermée lors de notre séjour en août 2009. C’est une adresse qui plairait beaucoup au Fooding : deux jeunes chefs qui font de la fusion haute cuisine et tapas. La bière (Keler) n’est pas terrible, mais les petites créations sont bien réussies. On en choisit quelques unes un peu au hasard, parmi les possibilités affichées sur une grande ardoise.
Que ce soit ce cannelloni fromage et compote ou ce risotto crémeux au fromage de chèvre,
cette grosse saint jacques, ou ce foie gras chaud rôti, ça change de l’ordinaire, c’est bien fait et ça reste assez abordable.
Vraiment, quel dommage que la bière ne soit pas meilleure! Parce que les petites assiettes sont extra!
La dernière étape est « A fuego Negro » (31 de Agosto 31, Donostia, Site Web), à quelques dizaines de mètres du précédent. De l’extérieur, on a un peu peur de se faire happer par une déco plus recherchée que d’habitude.
Même s’il y a quelques classiques déjà préparés, comme la tortilla, quelques bocadillos, et des tartines de charcuterie, le cœur du sujet est sur cette ardoise décalée.
Si vous êtes perdus, pas de soucis, une traduction (approximative) en français est disponible. On enchaine, dans le désordre, avec le mini burger « Mac Kobe », aux chips de banane et apin au ketchup. Viande bien juteuse, saignante comme il faut. Et puis une salade césar aux ingrédients juxtaposés les uns près des autres, à mélanger à sa guise. Frais et bon.
Un œuf trituré avec jambon et champignons à l’intérieur : amusant et rigolo, mais plus spectaculaire que gouteux. On termine avec le « pigeon, tir, pum », une belle pièce à peine rosée, tout droit sortie d’un comics. Chair tendre. Au delà l’aspect anecdotique, c’est bon!
Une adresse qui ne payait pas de mine de dehors (déco presque suspecte), qui devient, à l’arrivée, une belle surprise.
Nous zapperons les desserts, pensant retourner à une pâtisserie repérée et testée l’an dernier. Hélas, il est encore tôt et c’est encore fermé. Petite promenade dans le vieux centre avant de rentrer en France. Je ne me lasse pas des tapas et on en trouve d’excellents à Donostia.
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Rédigé par chrisos