Une étude menée auprès de 1460 employés a fait ressortir que plus de la moitié d’entre eux (57%) utilisent les réseaux sociaux tels que Facebook ou Twitter pendant leur temps de travail. Et ce, pour un usage personnel.
Même s'il ne s'agit que de lectures diverses ou de chat, le temps consacré à cette activité non rémunératrice coûte cher à l’entreprise. Mises bout à bout sur une année, toutes les minutes ainsi grappillées arrivent à un total d’une semaine par employé... Il va de soi qu'aucun employé ne proposera de déduire ce temps de ses rémunérations !
En plus de ce manque de productivité, un problème d'aussi grande ampleur guette également l'entreprise : la sécurité.
- les URL courtes permettent à des pirates de diriger les internautes vers n'importe quel site à leur insu.
- les applications développées par des entreprises tiers exposent les réseaux informatiques de l’entreprise à des problèmes de phishing, de malwares et autres virus.
- les dirigeants d'entreprise n'ont aucune prise sur les informations (peut-être sensibles) qui sont mises en circulation.
La première recommandation consiste à informer les employés du manque à gagner pour l'entreprise. En cas de manquement évident, si l'employeur ne craint pas de passer pour un tyran, il pourra toujours décider d’interdire l'usage de tels sites à tous ses collaborateurs par le biais de logiciel de filtrage. Ce ne serait pas une première : quelques sociétés sont déjà passée à l'acte en ce domaine.