Le mouvement de la Vème Flotte américaine pourrait être en relation avec l'embargo des États-Unis, infligé à l'Iran, visant à inspecter les navires de marchandises à destination du pays islamique, marchandises pouvant être liées au programme nucléaire que développe le régime iranien.
Au début du mois de juin, une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU a cherché à imposer des sanctions à l'Iran si les autorités du pays refusaient d'arrêter l'enrichissement d'uranium.
La Fédération de Russie et la République populaire de Chine, ont voté en faveur de la résolution.
Le Président américain, Barack Obama a jugé que cette résolution, permettrait enfin "d’adopter les sanctions les plus sévères auxquelles le gouvernement iranien n’a jamais été encore confronté" et qu‘il se fait fort d’envoyer un message "sans équivoque" à l'Iran, sur "l’engagement de la communauté internationale pour stopper la propagation des armes nucléaires".
porte-avions, 15 destroyers, des sous-marins à propulsion nucléaire, dont trois
sous-marins israéliens armés de missiles nucléaires, et 12 autres navires d'accompagnement dont la corvette israélienne Sa'ar V qui ont traversé le Canal de Suez, itinéraire le plus direct vers le golfe Persique depuis la Méditerranée.
Aucun média occidental n’a réellement, relayé cette information qui fait pourtant les gros titres de la presse israélienne dont le journal Haaretz et "lepost.fr".
L’armée égyptienne a adopté des mesures de sécurité sans précédent pour le passage par le canal de Suez, de cette flotte.
Des milliers de soldats de l'armée égyptienne ont été alignés le long des deux côtés du canal de Suez, et sur la côte de la mer Rouge pour protéger la flotte.
Selon la version anglaise du quotidien hébreu Yedioth Ahronoth, le trafic dans le canal a été interrompu pendant plusieurs heures pour permettre le passage des navires de guerre, de même qu’ont été également arrêtées la totalité des activités de pêche dans la zone, ainsi que la circulation sur les ponts au-dessus du canal.
Des islamistes, membres de l’opposition égyptienne ont aussitôt critiqué le gouvernement égyptien pour sa coopération avec les États-Unis et Israël, et pour sa permission donnée pour le passage de ces navires dans les eaux territoriales égyptiennes.
Des députés du parti islamiste des Frères Musulmans ont également indiqués qu’ils considéraient l’événement comme une allégeance de plus du Président Hosni Moubarak envers les États-Unis et l’État juif, et que la participation égyptienne à ces préparatifs de guerre était "un scandale international".
Ce parti soutenant les groupes terroristes islamiques comme le Hamas et le Hezbollah, peut-il donner des leçons de morale à la démocratie?
Ces députés ont encore ajouté qu’ils ne comptaient pas "s’asseoir les bras croisés" pendant que "le pays collaborait a une guerre contre l’Iran".
Le 12 juin 2010, le journal Sunday Times avait révélé qu’Israël avait reçu la permission de l’Arabie Saoudite pour utiliser son espace aérien pour attaquer l’Iran.
Le journal indique "Dans la semaine qui a suivi les nouvelles sanctions imposée par le Conseil de sécurité de l’ONU à Téhéran, Riyad a accepté de permettre à Israël d’utiliser un couloir étroit de son espace aérien dans le nord du pays pour raccourcir la distance pour un bombardement de l’Iran".
Ahmad Vahidi, le ministre de la Défense iranienne, interrogé par le journal Teheran Times, a déclaré "Les Américains nous ont dit qu’ils allaient utiliser toutes les options contre l’Iran, nous vous annonçons que nous allons, nous aussi, utiliser toutes les options pour nous défendre".
La diplomatie n’a-t-elle pas montrée son inefficacité et n’est il pas temps d’arrêter les mollahs fanatiques avant qu’il ne soit trop tard pour la paix du monde?
Mais si ce conflit se déclenchait, quelle sera la réaction des pays musulmans, quelles seraient les conséquences au niveau mondial en matière de terrorisme islamique, et d’antisémitisme?
Seigneur, éclaire-nous.