Toutefois, un humour tendre et délicat étire parfois nos lèvres d'un sourire léger comme la mélancolie tandis que nos mains se cherchent, se trouvent et se caressent dans la pénombre de la salle obscure.
Sans dialogue, la poésie des images est cependant affadie par quelques onomatopées inutiles.
Sans surprise et silencieux reposant jusqu'à la lassitude, le récit de cet "Illusionniste" artiste déchu, démodé, généreux et désabusé progresse lentement comme le train dans la nuit d'un film d'Hitchkock.
C'est chiant comme la beauté et ça permet de tester sa concentration et sa résistance au sommeil.
Comme il est dit à la fin: "les magiciens n'existent pas!"
La magie du Sylvain Chomet des "triplettes de Belleville" non plus.