Je reprend à mon compte les déclarations du DG de Wunbderloop publiée dans le JDN sur le ciblage comportemental. Ce qu’il dit, c’est qu’il ne faut pas que l’arbre cache la forêt. Le ciblage comportemental a des impacts qui dépassent largement l’e-pub au sens strict. Le ciblage comportemental va impacter tous les acteurs du web, de l’annonceurà la régie, du réseau social au site e-commerce, du webanalytics au fournisseurs de données pannels.
Je ne développerai que mon opinion que sur les sites web, e-commerce ou non. L’idée est limpide et tombe sous le sens : “mise en avant des produits ou services en fonction des centres d’intérêt des internautes. Par exemple, un internaute ayant consulté tel type de téléphone portable un jour, se verra proposer le même téléphone en promotion lors de son retour sur le site, ou bien quelque pages plus loin lors de son surf. Le résultat est une augmentation du panier moyen et une meilleure expérience d’achat créant de la fidélisation.”
Sur tous les sites e-commerce, on renseigne des données de profils qui servent à nous identifier. Et il est facile à partir de là d’historiser ne serait-ce que les commandes passées. Et les formulaire remplis. Et les commentaires sur des produits. Bref toute l’activité d’un profil/internaute sur le site. Que voit t’on dans la réalité? Que les sites e-commerce ne proposent que très rarement d’adapter leur offre produit, leur discours produit ou même leur offre de service en fonction de ces données dont pourtant ils disposent!! Si je m’identifie, mes données profilés ne sont que très rerement prises en compte, la home est la même pour tous et l’offre produit également, les promotions également. C’est abérrant.
En gros le web, ou tout est tracké et mesurable, reste un média moins personnalisé qu’un mailing papier. Il est tant que cela change et que sur la base d’un embryon de base e-marketing, un site puisse se configurer et se personnaliser en fonction de l’internaute. Et là on est vraiment dans le one-to-one et le ciblage comportemental. Avec un effet direct sur le tx de conversion puisque l’internaute est cette fois “chez lui”.