Dans la vie, faut pas s'en faire, quand tu t'ennuie deviens une déesse. Voilà résumé en une phrase la vie fantastique de Yurie Hitotsubashi l'héroïne de Kamichu. Malheureusement notre brave collégienne de déesse n'a pas de chance. Elle n'est pas tsundere et ne peut donc pas fonder sa secte/club scolaire à son service mais surtout elle est un peu nunuche façon Yui de K-On ! qui aurait oublié son r et son e mais en pas assez délirante pour être rigolote. Et donc cette fille s'est levé un beau matin de début de manga si doux en étant une déesse. Comment ? Pourquoi ? Meh, vous en posez de ces questions ! C'est une déesse on vous dit. Bon après comme elle n'est pas très douée ni bourrée de ragnagnas, elle ne fait pas grand chose de ses pouvoirs. Mais vraiment hein. Alors qu'elle pourrait contempler la plèbe de haut en l'obligeant à se mettre au service de sa gloire (ce qu'on ferait tous à sa place, ne mentez pas), elle se contente de ... ne pas savoir quoi faire et se laisse plus ou moins guider par ses amies (qui elles ont des nichons et donc ne sont pas des déesses visiblement) tandis qu'elle regarde de loin n'osant l'approcher sans rougir avec de grands traits sur le visage le garçon qu'elle aime. Ce qui est mignon mais un tout petit peu con quand même et surtout un peu lourd à la longue.
Et Kamichu ! c'est à peu prêt ça. Un truc mignon à en faire tomber un gros Nemo à l'esprit déjà bien violé quand il a appris que Yurie Hitotsubashi la dame derrière tout ça était en fait une auteur de hentai. Mais voilà le mignon a ses limites (qui a dit K-On ? Dénoncez vous !) et il faut bien le reconnaître : si les yeux sont comme ça *_* , le cerveau est comme ça T___T. (Nouveau, fais ta critique manga en smiley, c'est chou !) car on se fait quand même un petit peu beaucoup chier hein.
Autant le côté « wokééé c'est une déesse mais on saura jamais pourquoi ni comment ça se fait que tout le monde le sache ! » peut passer assez facilement, autant un peu de contenu n'aura pas fait de mal à l'ensemble et surtout de cohérence. Même je sais que j'ai autant d'expérience en subtilités religieuses de nos amis nippons que avec les filles 3D. Mais tout de même, se retrouver d'un coup à l'autre dans un univers rempli de créatures bizarres, ça passait quand même mieux dans le Voyage de Chihiro parce que Chihiro au moins était surprise. Pareil pour le foutu typhon qu'on trouve en milieu de volume, pas facile de savoir ce qui relève du rêve, de la réalité, des pouvoirs de déesse. Bref on est paumé mais pas dans le bon sens.
Surtout qu'en dehors de ses frasques animalo-divines, il ne se passe pas grand chose dans la vie de cette mignonne déesse. Autant la situation de départ est un minimum cool, autant la suite alterne entre le WTF décrit précédemment et les autres moments où il ne se passe quasiment rien causant assez rapidement un ennui mortel tel l'après midi pluvieux en plein automne dans une campagne française paumée ?
Pourtant j'aurais adorer vous recommander Kamichu parce que son style en jette quand t'aimes le mignon mais l'histoire m'est tellement passé à côté que ma déontologie, que dis je ?, ma conscience de blogueur honnête et incorruptible (sauf contre des bonbons) vous conseille d'y aller avec des pincettes. Mais à regret hein.