Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME .
Cet article a été publié par POPULISCOOP -ScoopPopulaire -
On ne sait par quelle étymologie et nécessité, le vocable d’entraîneur d’équipe glisse souvent à devenir « coach » ? Peut-être c’est la mode d’aller aux anglicismes, simplement guidé par l’idée ou l’esprit que l’universalisme passe par la langue la plus usitée. Mais ce n’est notre sujet.
Sanctionner l’entraîneur de l’équipe de France de football qui a participé au mondial d’Afrique du Sud en 2010, a plusieurs raisons. Celle d’avoir lu un communiqué laconique de la grève des joueurs pour une séance d’entraînement, après l’éviction de Nicolas Anelka, en est une et le dernier en date des méfaits à reprocher à ce responsable. Comment et pourquoi faire écho du boycott de cette session de travail ? Si ce n’est pas pour informer l’opinion et en conséquence accabler le collectif des joueurs pour son comportement, quelle serait la motivation ?
Le lendemain lors d’une autre conférence, il sème un nouveau doute encore dangereux et déstabilisant en mettant un doute sur la participation de tous les joueurs au match qui les attend contre le pays organisateur l’Afrique du Sud. Comme il n’a précisé s’il maintient Patrick Evra comme capitaine d’équipe, alors que celui-ci est membre du staff dirigeant. Tant d’aléas, tant ceux passés que ceux non encore surmontés pour assurer l’avenir à jouer, dont l’incohérence criarde de la position d’un membre des dirigeants en la personne du capitaine, dénotent la débandade qui fait l’ambiance de cette sélection.
Son intervention, devant un parterre complètement obnubilé par les péripéties d’une hostilité comme une autodestruction à aller à la victoire, a été commencé par la clôture de l’incident « Anelka ». «La sanction prise contre Nicolas Anelka est justifiée. Je soutiens la Fédé dans sa décision car personne n'a le droit de se comporter de cette manière. L'exemplarité d'un sportif de haut niveau est primordiale. Il a subi une première sanction sportive en étant sorti à la mi-temps de France-Mexique et une deuxième administrative avec cette exclusion», a déclaré Raymond Domenech.
La désignation de cette formation, pour la bonne mémoire, était avancée avec 30 joueurs puis elle s’est amoindrie à 26. Les raisons qui ont poussé à cette tergiversation reste un mystère, pourtant bien des explications sont utiles pour aplanir les embarras des curiosités restées inassouvies. On avait cru, parmi les chroniqueurs sportifs, que l’affaire de prostitution sur mineur allait constituer un scandale. Mais cette baisse du nombre a aussi laisser planer, à quoi rime la volteface. L’impunité des joueurs qui ont été avancés pour ce cas de pédophilie et que le grand hebdomadaire « Paris-Match » a arrondi en « mœurs people » avec la présentation, en prostituée professionnelle, de Zahia comme une cover-girl professionnelle malgré son âge… Du moins aussi ses tuteurs !
Le cas de la crise « Anelka », joueur qui a démenti le titre du quotidien l’Equipe, est l’apogée de la défaillance de l’encadrement de l’équipe française, quoique pense les « footballophiles ». Les mots du journal, qui est aussi celui du plus grand tirage du pays, porte une surcharge syntaxique. Elle interpelle que les propos du joueur ne sont pas, ne peuvent être dits ainsi, comme ils ont été affichés à la « Une ». Le quotidien d’informations sportives, n’a-t-il pas tenu-compte que du point de vue de l’expression verbale… Il y a un langage que les dialoguistes peuvent, comme ils sont les créateurs, décrypter… Le joueur a persisté de son côté, ne pas avoir proféré exactement ce qui a été rapporté.
A quel degrés de responsabilité peut-on que Domenech n’a pas puisé de toutes les ressources que recèlent la France pour faire son équipe. Et comment l’a-t-il fait ? Quand certains grands talents sont écartés dans pareils circonstances, il faut sérieusement citer des responsabilités quant à ces défaillances pour des bons joueurs. La question a été déjà soulevée quand le même Anelka n’a pas été pris lors de la sélection de 2006, et si le prestige de la France n’a pas été vraiment écorné.
C’est le cas du coup de boule de Zizou, quand il faut songer aux réputations. Pour ce cas, voici la précision qui vaut son peson d’or. C’est lors de la pause mi-temps que les dirigeants italiens ont donné ordre à leurs joueurs de provoquer l’éviction de Zidane du terrain de jeu, et par n’importe lequel des moyens. Ils savaient que sa présence et sa prestance empêchait la victoire. Après 2 chutes qui ont valu des coups francs au capitaine de l’équipe qui avait à son palmarès un trophée mondial, Matérazi s’en est pris à 2 reprises à Zidane. La seconde a provoqué la violente riposte de quelqu’un insulté et blessé…
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Le manque de joueurs reconnus pour leurs capacités dans l’équipe nationale et lors de la coupe mondiale, est-ce acceptable ? Même si existent des nations qui soient privées de leurs meilleurs pendant la coupe du monde, il est difficile de s’imaginer qu’elles soient nombreuses. Domenech a répondu que superficiellement sur l’absence de Benzema, Naceri et… lors de la sa divulgation de la liste réduite de 26 à 30 pour les préparatifs. Quand il a été questionné, il n’a fourni des explications de l’écartement de brillants joueurs. Simplement il faut comprendre que lé précédent d’Anelka n’a pas été vraiment pris en compte…