La semaine dernière, je me suis donc envolée ohé ohé pour Barcelone. Pour moi, Barcelone, c’est l’Auberge Espagnole. Mademoiselle N. ne me croit pas quand je lui dis que je ne l’ai vu que trois ou quatre fois. C’est que j’ai une très bonne mémoire des films.
Appeler un de ses personnages Anne-Sophie et en faire une gourde finie n’est pas la meilleure idée que Cédric Klapisch ait eue dans sa carrière. Mais bon, son image de petite fille prout prout et pulls sur les épaules en prend un coup quand elle fait semblant de tomber dans les pommes en haut de la Sagrada Familia pour ensuite se faire rouler des palots par Romain Duris en haut du parc Guell.
Aller au métro Urquinaona et avoir une preuve de son passage, c’est inutile, mais c’est drôle.
Aller dans un café typiquement couleur locale et entendre l’intégrale de Bob Marley qui commence avec No Woman no cry, c’est le kiff ultime.
Aller faire un tour au parc Güell. Avoir fait allemand LV1, et se taper l’affiche direct parce qu’on est la seule nouille qui dit : « oh, j’aimerais bien aller voir le parc « Güll ».
Avoir Chopin dans la tête pendant trois jours.
Voir des français partout et se dire qu’on les déteste déjà.
Et enfin, se creuser la tête et ne pas répondre à ses parents de manière lapidaire : « ben, c’était bien quoi » à la question « aloooors, raconte ».