Le street art a donc fait ses premiers pas dans la marché de l'art français et les galeries fleurissent. Devenu légitime, l'avènement de cet art polémique et underground n'était pas évident : pas forcément beau, sous la forme d'une signature ou d'une fresque graffée, interdit, revendicateur et parfois synonyme de dégradation, l'art de la rue est passé sous les jets des karchers avant de devenir tendance. Mais on est loin à présent d'une création délinquante et dissimulée... le graff est partout, de la déco intérieure en passant par le packaging et le merchandising; on assiste même à des récupérations commerciales qui manquent franchement de finesse (la SNCF qui finance une performance de graffs sur les wagons du Thalys.... on aura tout vu). Reste que le graffiti porte en lui une culture urbaine rebelle et un esprit de provocation éphémère très séduisants et très tendance, forcément.
Doze Green...
Mode 2...
Amusant, le philosophe et sociologue Jean Baudrillard avait définit le tag comme la "publicité de sa propre existence"... à voir maintenant comment la pub peut exister au travers du tag!