Tu prends une bonne grosse poignée de lentilles vertes du Puy, disons deux grosses poignées, allez : trois, et la messe est dite. Tu jettes les petites graines dans une bonne quantité de flotte salée et poivrée, versée avec vigueur dans ta brave cocotte-minute, et tu ajoutes un oignon piqué de clous de girofle. Si tu es aussi étourdi que moi, tu négliges le bouquet garni, alors que tu as thym et laurier à profusion dans ton jardin.
Tu lances la cuisson sur le programme ad hoc (sur ma cocotte à moi, faut positionner le bitonio sur le logo « petits pois et carottes ») pour 15 minutes.
Une fois la cuisson finie, tu égouttes tes lentilles, et tu laisses refroidir.
C’est alors qu’intervient la préparation de la salade proprement dite, dont je n’ai aucune photo car mon keum et moi-même avons tout boulotté avant. Aux lentilles, j’ai ajouté deux artichauts marinés à l’huile (recette pour antipasti, en bocaux de verre dans une marque d’une enseigne connue de la grande distribution) et trois tiges de cœurs de palmiers coupés en petits bouts, ainsi que cinq tomates cocktail coupées en quatre (c’est comme la tomate-cerise, mais en moins petit) et de la feta grecque (on en trouve de la vraie très facilement dans les supermarchés, et en plus ça soutient l’économie grecque, si ça c’est pas de la solidarité !).
Arrive l’heure de la sauce : poivre mignonette (ou du moulin tout bête), fleur de sel, huile (2/3 de l’huile des artichauts car elle est parfumée avec des herbes, et 1/3 d’huile d’olive), vinaigre de vin parfumé à la mandarine. Pour les dosages, tu fais comme moi : au pif, et tu goûtes !