L’équipe de France qui nous a été présentée lors des deux premières rencontres n’a collectivement ni le niveau, et individuellement ni la maturité* nécessaires à la participation à une coupe du monde de football.
Les responsabilités sont à chercher du côté de ceux qui encadrent ce groupe depuis 6 ans ; ceux-là mêmes qui sont chargés – car personne ne peut le faire à leur place -, de sélectionner les joueurs et le "staff" qui se révèleront à la hauteur des enjeux d’une manifestation sportive d’une telle importance : enjeux humain, collectif, individuel, éthique, technique, stratégique, tactique et financier.
*Comment ce groupe a-t-il pu passer à côté du fait suivant : une fois rendue publique, l’insulte d’Anelka appelait inévitablement une sanction exemplaire.
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Quant à ceux qui saisissent ce qu’ils croient être une opportunité pour continuer de régler leur petit compte communautaire – nommément Attali (qui souhaite ouvertement sur Slate.fr la défaite des bleus), Finkielkraut et Zemmour (qui ne renoncent jamais !) -, force est de constater que ces derniers sont bien en dessous de tout ce que l’on est en droit d’attendre d’un intellectuel ou d'un journaliste ; de leur part, difficile de ne pas voir, là aussi, la même incompétence et la même immaturité face aux vraies questions que pose ce fiasco... programmé de longue date, à en croire les professionnels du monde du football : fiasco avant tout SPORTIF ; n’en déplaise à ceux qui souhaiteraient y lire un échec qui toucherait la société française dans son ensemble.
Et si honte il doit y avoir, elle ne saurait toucher la France... mais bien la Fédération française de football (FFF) qui, année après année, a mené ce groupe là où il est aujourd’hui, ou bien plutôt : là où il n’est pas et n’aurait très certainement jamais pu être.