La vérité, notamment.
Peut-être que tout commence le 18 mai 2002. Ce jour-là, l’équipe de France, celle de Roger Lemerre, livre un match de préparation à la Coupe du Monde qui s’ouvre, dans moins de 15 jours, en Corée du Sud et au Japon.
Zidane et sa bande, devant un Stade de France plein comme un œuf (78 475 spectateurs) se font piteusement battre par une très modeste équipe de Belgique (1-2).
Pourtant, la foule acclame “ses” bleus. On fait même "péter" un énorme feu d’artifice. Totale démesure. Scène absolument surréaliste.
Il faut préciser que cette équipe a tout raflé : la Coupe du Monde 1998 (en France) la Championnat d’Europe 2000 (en Belgique et aux Pays-Bas – où, très certainement, la France était à son apogée) une Coupe des Confédérations (2001). Ces hommes sont des Dieux. Intouchables. Arrogants. Déjà, arrogants. Pétris de suffisance.
Oh, je me souviens, que nous étions cependant quelques-uns à redouter le pire. Nous savions que sans leurs tauliers, ceux qui, jusqu’à présent, tenaient la baraque et les têtes, soit Didier Deschamps et Laurent Blanc [1] quelque chose avait changé. Mais nous étions priés de la fermer. Jurisprudence Aimé Jacquet. Cet homme tant décrié (par la presse sportive) avant le triomphe du 12 juillet 1998 … Vos gueules, les rabats-joie ! Voilà, ce qu’on nous disait. Le premier qui dit la vérité sera exécuté (par Pierre Arditi et autres bobos supporteurs des bleus).
Et qu’advint-il ?