De manière générale, notre société nous presse à la perfection et à ce qui est conventionnellement défini comme étant un succès. Le fait d'avoir travaillé pour telle ou telle entreprise ouvrirait un peu plus les portes.
Carol Bartz parlait d'un raisonnement en pyramide, lorsqu'il s'agit d'évoquer l'évolution professionnelle, avec cette base construite à partir de mouvements latéraux.
Hormis ces mouvements, l'expérimentation est aussi un point important à prendre en compte et surtout l'intelligence émotionnelle face aux situations les plus difficiles.
Paradoxalement, je trouve que les périodes difficiles (et les erreurs dans certains cas) sont là pour fortifier, apprendre à rebondir et à prendre des décisions.
Quels ont été les enseignements tirés de ces périodes creuses ?
Partir sur des profils-type, un CV (quasi)parfait et plein de succès peut être réducteur. Le jeu de l'ouverture permettrait d'aller à la rencontre de profils certes plus atypiques mais plus affûtés, ayant d'énormes potentiels et ayant appris bien plus de choses grâce à l'erreur ou aux situations difficiles. Voilà un autre angle en faveur de la diversité et de la mise en avant de l'humain.
On peut très bien avoir un CV parfait sur le papier (ou maintenant sur la Toile) mais n'avoir fait que le strict minimum.
Dans un monde qui évolue vite et qui implique des sorties de zone de confort, la motivation, la flexibilité et la capacité à intégrer des changements majeurs sont trois atouts non-négligeables (et sûrement plus important qu'un bel historique).
C'est pour cette raison que le fait d'avoir une identité numérique rééquilibre un peu le tout et donne à tous, la possibilité d'user de sa voix pour librement s'exprimer et partager ses centres d'intérêt dominants.