Pauvre Dominique de Villepin, son appel du 19 juin prévu depuis des lustres s’est perdu dans un week end vampirisé par l’équipe de France de football ou plutôt ce qu’il en reste. Le faux « Bad boy » de la droite française s’est fait piqué la vedette par un Anelka viré, le quotidien de référence du sport français ayant décidé de fabriquer l’évènement en publiant sa « une » grotesque. Cela étant tout le monde pensait en rester là mais en vérité, comme le révèle le site de Libération, l’affaire Anelka n’est que le début du commencement. Alors que le limité Evra, capitaine de l’équipe, nous expliquait, samedi, dans une pitoyable conférence de presse, qu’un traître, au sein du groupe, fournissait des informations à la presse, Grégory Schneider de Libé affirmait quant à lui que Saint-Zidane était probablement à la tête d’un complot contre Domenech. Traître, complot, l’odeur du pâté envahissait le club France et d’ici la rencontre face à l’Afrique du Sud on a la très nette impression que tout peut arriver. Insultes, clans, refus de s’entraîner, disputes, coups, gestes obscènes à l’égard de la presse, les ados attardés et friqués du football français sont définitivement meilleurs pour le bling-bling que pour le foot et Nike qui vient de se payer la tunique bleue pour quelques quarante millions d’euros l’an devrait faire grise mine.
Quant à Laurent Blanc entre la probable volonté de reconstruire avec Gourcuff, son désir de ne pas rompre avec Zidane, nous préférons lui souhaiter bonne chance ce d’autant que peu à peu les langues vont se délier avec comme toile de fond un champ de ruines jonché des cadavres d’Escalette, Domenech, Anelka, Houiller et quelques autres. D’ailleurs si Blanc veut réussir, il doit se convaincre de repartir de zéro en se passant définitivement non seulement de…