Cette mesure est d’autant plus indispensable que les obligations auxquelles sont soumis les étudiants dans leur grande majorité s’étendent aujourd’hui sur plus de 9 mois (cours proprement
dits, prérentrées…).
A ce jour, elle n’est pourtant toujours pas financée. Le ministère est incapable de programmer les crédits indispensables pour faire face à ces engagements. Le président de la 3ème chambre de la
Cour des Comptes vient d’ailleurs de dénoncer l’imprévision du gouvernement devant la commission des finances de l’Assemblée nationale.
Valérie Pécresse doit désormais apporter une réponse claire : les étudiants boursiers auront-ils de quoi financer leurs études en septembre ou devront-ils débuter l’année avec des difficultés
financières comme cadeau de rentrée ? Pour tenir les engagements qu’elle affiche il est urgent que les fonds supplémentaires soient débloqués.
Les étudiants doivent avoir les moyens de vivre dignement et de s'investir à temps plein dans leurs études. C’est pourquoi il faudra aller plus loin, en mettant en place une véritable allocation
d'autonomie.
Bertrand Monthubert, Secrétaire national à l’Enseignement supérieur et à la recherche