J'ai frappé aux portes de mon coeur,
Et j'ai rencontré l'oiseau de mes souvenirs.
Dans le miroir de ma vie, je ne veux pas mourir d'une larme.
Aujourd'hui il me reste l'amour, le vent, je n'ai rien dans les mains
Et c'est ça qui me rendra libre.
J'ai tant marché pour quitter l'hiver, j'ai espéré les oiseaux du ciel
Et mes prières sont parties avec eux.
Je cherche le bout du chemin, et je sais que c'est quand je verrai la lumière
Que je l'aurai trouvé.
Et que toutes les larmes qu'on verse ne s'oublient jamais
Dans le secret de l'éternité.
J'ai frappé aux portes de mon coeur, et j'ai douté de mes sourires, de mon miroir.
Que Dieu me donne d'oublier toutes ces choses que je vois,
Et qui me font mal, qu'il me fasse le cadeau de l'oubli.
Le temps a ri de moi, me promettant la mort,
Une promesse, qui elle, ne sera pas oubliée.
Dans l'église de mes prières, une étoile a brillé, pour elle ne jamais mourir.
J'ai frappé aux portes de mon coeur,
Et j'ai enfermé mon visage dans une prison de larmes,
Parfois le soleil tarde à se lever derrière le brouillard,
Mais mon âme croit en sa chaleur et au bleu du ciel.
J'ai frappé aux portes de mon coeur, et j'ai traversé des printemps de pluie,
Espéré des étés perdus, et cru en des voyages abandonnés,
J'y ai vu des hivers de neige, des jardins d'étoile, des perles de fleurs,
S'envoler au vent, des éclairs allumer la nuit.
J'ai frappé aux portes de mon coeur,
Et j'ai entendu les anges chanter, versant des roses sur les nuages
Me faisant un lit pour mon âme,
Et dans l'arbre sacré j'irai cueillir les fruits de la paix,
Et dans mes yeux renaîtra les couleurs du ciel,
Et l'orage de mes nuits s'éteindra, alors j'irai frapper aux portes du soleil,
Pour ne plus jamais avoir froid !