Même l'écriture, l'ingrate, fuit, refroidie par tant de désinvolture . Je sais des mots qui s'échappent, des intentions qui n'aboutissent pas, des sourires figés . Mais je sais également qu'il suffit de quelques secondes, d'une fulgurance, pour qu'éclate une belle et bonne chaleur, redonnant sa place, enfin, à un peu de légèreté, de futilité même, d'indolence et de grâce .
Alors en ce froid dimanche de juin, je lance un défi au Maître de notre estivale destinée, pour qu'il ait pitié de nous et des cigales qui se morfondent, du sable qui attend les pelles dans les mains d'enfant heureux qui le transformeront en château, des terrasses en devenir de multitude joyeuse, des amours d'été, qui ne peuvent se concevoir qu'en...été.
Qu'il vienne... Enfin! Et qu'il reste.. Longtemps.