La création d'un parti ou d'un mouvement politique est toujours un évènement à signaler, à la halle Freyssinet, dans le 13e arrondissement de Paris, Dominique de Villepin a lancé samedi son mouvement République solidaire destiné à proposer une alternative à Nicolas Sarkozy
Il a dénoncé méthodiquement la politique du président de la République.
Quelques phrases :
Reprenons le flambeau de la justice et de la liberté.
Nous n'acceptons pas que le Kärcher tienne lieu de politique.
Nous n'acceptons pas la logique des boucs émissaires, des dérives du débat sur l'identité nationale.
Quand la France divise, ce n'est pas la France.
La république voit ses valeurs bafouées.
Des ministres qui ne soient pas aux ordres des conseillers politiques de l'Elysée.
La politique ce n'est ni le cumul des salaires, ni le cumul des mandats.
Nous sommes entrés dans un nouvel Ancien Régime.
Si nous n'y prenons pas garde, l'impatience deviendra colère et la colère violence.
Que penser d'une politique qui semble nier l'évidence que les Français vivent au quotidien, entre précarité, chômage et fins de mois difficiles.
Je suis dans la majorité mais je ne me reconnais pas.
Il faut reconnaître que Dominique de Villepin a une âme de tribun, sachant parler de l’ouvrier, comme du jeune de banlieue, de l’agriculteur et des citoyens, en faisant des flash-back sur l’histoire de 1789 à nos jours (ndlr : la gauche en aurait besoin d’un tel … tribun).
Ci-dessous le logo de son mouvement.
Brigitte Girardin est la secrétaire générale du mouvement, Marie-Anne Montchamp la porte-parole.
Il a reçu le soutien de :
Azouz Begag, Nelly Ollin, des députés François Goulard, Marie-Anne Montchamp, Jacques Le Guen, Jean-Pierre Grandet, Jean-Pierre Grand.
Un nouveau mouvement, pour ne pas dire « parti », est-ce un de « plus », est-ce une épine qui se ralliera au candidat qui représentera l’UMP en 2012, on aura la réponse dans … deux ans !
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