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Football : l'équipe de France de l'Omerta et des millionnaires
Publié le 20 juin 2010 par Jcgrellety
Rappelons le : il y a le jeu, et l'industrie des industries. L'équipe de France, aujourd'hui, c'est la concentration du business. Ce jeu repose sur et appelle des décisions, permanentes : choix des joueurs, de l'entraîneur, par l'entraîneur, choix de la logique de jeu, choix par chaque joueur de ses orientations, ... Il y a des choix à faire, nécessairement, et selon ces choix, faits, les conséquences sont, bonnes ou mauvaises. Il y a deux ans, les résultats nullissimes de l'équipe de France lors du championnat d'Europe des Nations conduisaient logiquement au départ de l'entraîneur. Mais dans la France d'aujourd'hui, on ne change pas les dirigeants qui font perdre la France. Depuis des semaines, l'identité des joueurs, la manière de jouer et les résultats eux-mêmes conduisaient à penser que cette équipe en Coupe du Monde échouerait. Malgré sa stérilité, alors qu'il occupait la place d'un avant-centre dont l'objectif et la nature sont de marquer des buts, Nicolas Anelka était maintenu en poste par ce sélectionneur. Après la mi-temps, ce joueur n'était plus sur le terrain. Il a fallu qu'un homme du serail, du bunker (puisque, à l'époque de la "communication", les chefs paranos de cette équipe s'enfermaient dans la distance et le silence !), parle, pour que cette sortie devienne intelligible. Chacun sait les conséquences avec l'exclusion de cet enfant des banlieues qui, devenu millionnaire, n'entend pas payer des impôts à la République, et qui, malgré de telles déclarations, a pu être sélectionné ! C'est que, en temps de "crise mondiale", ces joueurs-salariés ne connaissent pas la crise sur leur salaire et leurs revenus. Leurs revenus sont tels, malgré leurs mauvais résultats, malgré le fait que leur travail est extrêmement limité, que, puisqu'il n'y a jamais de limitation de leur salaire et de conséquence sur ceux-ci, quelques soient leurs comportements ou leur nullité, ils sont comme "les rois du pétrole", et se moquent totalement de l'avis et des critiques de celles et ceux qui passent leur temps à les regarder travailler... Car pour beaucoup de ces mercenaires (ils passent d'un club à un autre sans problème et embrassent le symbole du club !), ce sport n'est qu'un travail, extrêmement rémunérateur et c'est tout. Alors, lorsque quelqu'un parle de ce qui s'est passé dans un vestiaire, le capitaine de cette équipe ose parler d'un "traître", alors que celui qui s'est exprimé a eu la conscience de ne pas garder pour lui un tel fait, et ce "capitaine", si peu à l'aise avec la langue française, fait l'éloge de l'Omerta. Argent, loi du silence : est-ce la révélation d'un football-mafia ? Est-ce que cette industrie des industries pourra être dominée par la volonté populaire et politique, par des lois et des règles, notamment en matière salariale (plafonnement des salaires) ?