« Colchique dans les prés compte parmi les plus belles chansons en langue française dans le répertoire de l’enfance. Mais ses paroles poétiques et sa mélodie emplie de nostalgie font qu’elle dépasse ce seul répertoire pour rejoindre le Panthéon de la chanson.
Écrite, par Francine Cockenpot, compositrice prolixe, pour les assemblées de scouts, elle est rapidement sortie de ce seul cadre et on a même pu l’entendre interprétée par des grands noms de la chanson française. Elle évoque le plus souvent les années 50, les colonies de vacances et le scoutisme.
Les paroles de Colchique dans les prés, écrite en hexasyllabes (vers de six pieds), qui ne sont pas systématiquement rimés parlent de la fin de l’été qui bientôt fait place à l’automne. On ressent bien l’atmosphère si particulière du changement de saison, propice à la méditation, aux promenades dans les bois et aux pensées teintées de nostalgie, mais sans tristesse. Colchique dans les prés nous invite à regarder autour de nous et à prendre conscience que l’on fait soi-même partie de cette nature dont on chante la beauté…
La musique, simple, sur le mode mineur, évoque la douceur tourbillonnante des premiers vents, celui qui emporte les feuilles fatiguées de la fin de l’été. Le rythme ternaire contribue lui aussi à ajouter une touche de suave mélancolie à l’ambiance de la chanson.
Colchique dans les prés a été Interprétée avec bonheur par Stephy qui livre une version tout à fait en phase avec le charme originel de ce grand morceau du répertoire. Kibodio vous propose de retrouver les paroles et la mélodie de chant que vos enfants auront plaisir à apprendre. »
Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent,
Colchiques dans les prés : c’est la fin de l’été.
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent
Châtaignes dans les bois se fendent sous nos pas.
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Nuages dans le ciel s’étirent, s’étirent
Nuages dans le ciel s’étirent comme une aile.
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Et ce chant dans mon cœur murmure, murmure,
Et ce chant dans mon cœur murmure le bonheur.
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Un petit grain de sable si frêle, si frêle
Un petit grain de sable et s’envole mes rêves.
La feuille d’automne emportée par le vent
En ronde monotone tombe en tourbillonnant
Jeu de briques
Snake
Pacman
Bubble