La semaine dernière, nous évoquions les pratiques peu ragoutantes du patronat de la distribution. Entendez par là, cette délinquance en col blanc tolérée par les services de l'Etat qui ne respecte pas les lois relatives au repos dominical.
Comme l'indique le Figaro :
Les supermarchés verbalisés préfèrent payer l’amende plutôt que de renoncer au chiffre d’affaires additionnel. (...) Les magasins verbalisés ont souvent préféré payer l’amende de 1500 euros par salarié par dimanche ouvert plutôt que de renoncer au chiffre d’affaires additionnel. D’autant que l’amende ne concerne que le jour d’infraction constaté. Aucun jugement n’a eu lieu pour l’instant sur la question.
Le plumitif du quotidien de Dassault précise :
«Même la loi censée régler tous les problèmes liés au travail dominical n’est pas respectée, peste Joseph Thouvenel, de la CFTC. Ces enseignes ouvrent illégalement pour gagner des parts de marché et tuer la concurrence. Elles occupent le terrain pour qu’on nous refasse ensuite le coup du fait accompli, en légalisant la délinquance.».[1]
Au-delà des peines insuffisantes et inefficaces aux niveaux préventif et répressif et du recul social et sociétal que représente cette banalisation du travail dominical, la permissivité ou la passivité des autorités de l'Etat vis-à-vis de la délinquance patronale pose un réel problème. [2]
Notes
[1] le Figaro : De plus en plus d’ouvertures dominicales illégales
[2] des pas perdus : de la délinquance patronale dominicale