Netherland de Joseph O'Neill

Par Ogresse
Netherland, la recette.
Think fantastic !

- Prendre des tartines et des tartines sur le cricket (sport où il ne se passe rien et où l’on se dépense moins que lors d’un quart de final de coupe du monde de foot en mangeant des chips callé sur son canapé).
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Ajouter un New Yorkais de Trinidad passionné dudit ‘sport’, un bavard, un philosophe, un 'surement gangster', dont l’ambition première est de remettre en selle le cricket aux Etats-Unis et de l’élever au rang de sport national (triste utopie lorsque l’on sait que le baseball a été crée au XVIIIe siècle par nationalisme et imposé dans les universités américaines pour contrer les jeux venus des Iles Britanniques)

- Mélanger un grand Hollandais malléable comme du beurre mou, naïf et rêveur, séparé de sa femme et de son fils, refugiés à Londres.
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Saupoudrer de tonnes de souvenirs qui partent dans tous les sens.

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Egailler le tout de scènes de vie New Yorkaise, la faune cosmopolite du Chelsea Hotel, Manhattan, Brooklyn, le rêve américain mosaïqué de loufoquerie et d’inédit.

Vous obtiendrez le premier grand roman de l’après 11 septembre 2001, un plat plutôt fade.

Keisha et A propos de livres, plus mesurées, n’ont pas été très emballées non plus.
La note de L’Ogresse: