Jefferson Starship #3-Spitfire-1976

Jefferson Starship #3 :

Paul Kantner : chant, guitare

Grace Slick : chant, claviers

Johnny Barbata : chant, batterie

David Freiberg : chant, claviers, basse

Craig Chaquico : chant, guitare solo

Pete Sears : basse, claviers

Marty Balin : chant

L’année 1976 commence plutôt mal, avec la séparation du couple mythique Kantner/Slick, qui aura des répercussions sur l’avenir du groupe.

Pourtant le Jefferson Starship est au sommet, vend ses disques par camions et donne des concerts dans des stades archi bourrés.

Le groupe publie son nouvel album en juin 1976 : “Spitfire” (#3 US), produit par le Jefferson Starship & Larry Cox.

Cruisin’ (Hickox)

Dance with the dragon (Kantner-Slick-Chaquico-Sears-Balin)

Hot water (Slick-Sears)

St. Charles (Kantner-Chaquico-Balin-Barish-Thunderhawk)

Song to the sun :

        Ozymandias (Kantner-Slick-Freiberg-Barbata-Chaquico-Sears)

        Don’t let it rain (P.Kantner-C. Wing Kantner)

With your love (Balin-Covington-Smith)

Switchblade (Slick)

Big city (Barbata-Hill-Ethridge)

Love lovely love (Barish)

D’entrée de jeu, le maître mot est FUN, avec un “Cruisin’” diablement efficace, on en oublierait peut-être que les anciens révolutionnaires de la côte ouest sont devenus désormais les représentants de la joie de vivre Californienne, les bagnoles, les skateurs, les belles filles etc....

On se croirait dans le paradis superficiel créé par Brian Wilson.

Pourtant l’album est plaisant à plus d’un titre, une succession de titres enlevés, excitants, le groupe n’a jamais aussi bien joué et chanté et le succès est encore une fois au rendez-vous.

Même Johnny Barbata chante sur son “Big city”.

Mais une fissure se dessine déjà derrière cette belle image....

Malgré la présence de SEPT auteurs compositeurs au sein du groupe, deux titres sont écrit par des compositeurs extérieurs : Charles Hickox et Jesse Barish, un ami de Marty Balin.

Problème d’inspiration?

Deux singles en sont extraits : “With your love” (#12 US) qui est une resucée de “Miracles” et “St. Charles” (# 64 US).

Malgré mes petites critiques insidieuses et mon ton chafouin, un très bel album quand même....

© Pascal Schlaefli