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Le Zeppelin vole toujours...
Ils ont tout joué, ont commencé par Good Times Bad Times, fini (deuxième rappel) par Rock and Roll. Entre le début et la fin, Led Zeppelin a notamment égrené Black Dog, l’inusable Stairway To Heaven ou encore Whole Lotta Love. On a tort de comparer le retour sur scène de Led Zeppelin, au mieux, d’épiphénomène (à l’heure de Tokio Hotel et de la Tecktonik...), au pire, de rassemblement de dinosaures. La quartet fondé en 1968 par Jimmy Page, Robert Plant, John Paul Jones et John Bonham n’a jamais perdu en force et en intensité. C’est un concert de jeunesse que Led Zeppelin a donc offert hier, à Londres. Malgré le prix des places - « Certains, précise France Info, ont payé jusqu’à 1 400 euros le droit d’être là » - ce concert était gratuit (ndr: pour eux, prix des places 128.00 €, le tout reverser à une oeuvre caritative). Rien n’obligeait, et surtout pas l’appât du gain, Led Zeppelin à revenir sur scène sinon le plaisir de rejouer ces bons vieux morceaux devant 18 000 individus de tous âges.
En première partie Bill Wyman l’ex-bassiste des Stones, chauffait la salle. Une salle pleine de people : Kate Moss, Oasis, Marilyn Manson, U2 au grand complet, David Gilmour, Steve Winwood, les Arctic Monkeys, Roger Taylor de Queen, Tony Banks, Dave Grohl (Nirvana / Foo Fighters), Priscilla et Lisa Marie Presley ainsi que Jerry Hall, l’ex Madame Jagger.
Selon la presse qui relate le concert avec ferveur, « Robert Plant n’a rien promis au terme de ce concert fabuleux au profit de la Fondation Ahmet Ertegun, regretté fondateur de la maison de disques Atlantic, lundi soir à l’aréna O2 de Londres. Mais le chanteur de Led Zeppelin s’est donné pleinement et je l’ai même vu sourire de bonheur après le premier rappel, Whole Lotta Love. À ses côtés, Page était si ému qu’il a même dit quelques mots à ce public sur le cul, pour le remercier ». (ndr: Page qui parle...)
Pour avoir vu Robert Plant en solo (et en forme) il y a quelques mois déjà et prit en pleine tronche un Whole Lotta Love en rappel (il tournait alors avec la section rythmique de Portishead), je n'ose même pas imaginer ce que ça devait être hier soir, à London (regret).Publié par les diablotins