Nicolas Anelka a réussi à devenir encore plus impopulaire que Raymond Domenech. C’est fort, il fallait un certain talent pour y parvenir. Du coup, je me suis dit qu’il serait intéressant de ressortir l’article que j’avais consacré à Nicolas Anelka il y a quelques mois, suite à une interview dans Le Monde.
Anelka, comme la quasi totalité des joueurs de foot, est un voyou. Qu’il mobilise de telle sorte la une des médias nationaux est révélateur de l’état de délabrement du football français, et dans une certaine mesure, de la société française. Que ce sport passionne quelques millions d’individus, soit, on peut l’admettre. Mais que deux insultes vulgaires fassent la une des journaux, et représentent un tiers du journal télévisé, cela montre simplement que les soit-disant organes d’information ne servent qu’à attirer de l’audience.
Photo tirée du fan club de Nicolas Anelka sur Aufeminin.com
La société du spectacle n’a jamais été aussi bien portante.
PS: quand le Crédit Agricole pensera enfin à retirer sa publicité débile où des joueurs de foot vulgaires et paresseux défilent avec un sourire béat?