On pourrait polémiquer des heures sur cette phrase comme le font tous les médias ce matin. On pourrait tenter de répondre à tout un tas de questions sur les conditions d’émergence d’un tel climat délétère au sein d’un collectif sensé symboliser l’union de toute une nation. On pourrait polémiquer sur la tristesse du vocabulaire de Nicolas Anelka. On pourrait amorcer une analyse fine sur la vie du vestiaire français. On pourrait rédiger une thèse entière sur la composition sociologique de la liste de Raymond. On pourrait faire un article sur les luttes de pouvoir au sein de l’équipe de France. Oui, on pourrait faire tout ça.
Mais parce que toutes ces questions vont être développées par nos confrères et que Foothèse se pose de vraies questions, une seule interrogation subsiste ce matin au sein de notre rédaction: la mère de Domenech est elle vraiment une pute ? Et si c’est le cas, qu’a fait ce pauvre Raymond pour être entouré de femmes de si peu de vertue ?
Si l’on observe la relation qu’entretient ce bon Raymond avec la coupe du monde, il est aisé de constater que ni son incompétence, ni son coaching désastreux, ni ses choix douteux (Chimbonda, Cissé, Gignac et Valbuena pour faire court) et encore moins sa personnalité controversée, sont à l’origine de ses échecs. Raymond est en réalité victime de quatre lettres qui reviennent avec insistance gâcher tous ses efforts : P.U.T.E.
Lorsque Domenech parvient à hisser l’équipe France en finale de la coupe du monde 2006, c’est un « fils de PUTE » lâché par Materazzi à Zidane qui scellera le sort du match et offrira le trophée à la Squadra Azzura.
Anelkaillera contre l’honneur des gitans
Lorsque Domenech prépare sa liste des 23 pour l’Afrique du Sud, un scandale autour de Zahia, PUTE attitrée d’une partie du vestiaire, éclate au grand jour et vient perturber la préparation du groupe. Govou déjà désastreux l’est encore plus, Ribery complètement paumé n’a pas le rendement escompté et Benzema est tout simplement écarté afin de ne pas voir s’organiser des orgies géantes à l’hôtel Pezula.
Lorsque Domenech, à la mi-temps du match contre le Mexique, tance Anelka sur son placement, lui reprochant de ne pas rester assez en pointe et de trop « dézoner », le natif de Trappes retrouve ses instincts de cailleras et balance un petit « Va te faire enculer fils de PUTE ». Insulte classique de nos jours mais qui n’est pas du tout du goût de Raymond qui y voit un rappel des deux faits précédents. Piqué au vif par tant de provocation il sort Anelkaillera et le remplace sans trop réfléchir par Gignac en se disant : « au moins les gitans ont un code d’honneur, jamais le pti gros traitera ma mère ». Le vestiaire est médusé par la violence verbale de Nico, Henry paie plein pot le fait d’être originaire des Ulis, et la deuxieme mi-temps est catastrophique. Si mathématiquement la qualification est encore possible il y a peu de probabilité pour que la France poursuive au delà des poules (de luxe ?).
Au final, trois PUTES rendent vierge le palmarès de Raymond en coupe du monde.
Sergei Burqa