Ce copieux one-shot nous rappelle la classification que les gardiens donnaient à leurs phares : Paradis, Purgatoire ou Enfer. À savoir, tout bonnement, phare sur terre, sur une île ou en pleine mer. Et si ce n’est pas en pleine mer mais sur un îlot perdu que se déroule ici l’action, c’est bien en enfer que nous entraînent les auteurs, plus précisément sur les côtes du
Dans cet endroit à l’accès fort ardu, lieu de toutes les fantasmagories et de l’imaginaire, Alcante pose son histoire : celle de Jack Jones, jeune assistant du gardien de ce phare qui fut le théâtre de la pire des nuits, un certain 25 octobre 1859, soir tragique où 419 passagers du « Royal Charter » se noyèrent.
Un superbe album au parfum démoniaque…
© Brieg F. Haslé
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Les Gardiens des enfers - d'Alcante et Matteo - Glénat, hors collection - 9 juin 2010 - 13,00 €