genre: science fiction
année: 2004
durée: 2 heures
l'histoire: Tentant d'échapper aux mercenaires qui ont mis sa tête à prix, Riddick se retrouve au centre d'une guerre qui n'est pas la sienne. Les Necromangers menacent l'univers et Riddick est alors appelé à la rescousse.
la critique de Eelsoliver:
Les Chroniques de Riddick est donc la suite de Pitch Black. C'est toujours David Twohy derrière la caméra. Une suite qui nourrit de plus grandes ambitions et qui s'impose comme un film à plus gros budget alors que le premier film se rangeait davantage dans la catégorie des séries B.
Ici, il n'est plus question de reptiles volants et assoiffés de chair humaine.
Riddick doit affronter le peuple des ténèbres, les Necromangers, qui menacent l'équilibre de l'univers. Pour cette nouvelle aventure, on ne retrouve aucun des protagonistes du premier opus.
En effet, Keith David ne fait qu'une courte apparition, le temps de se faire massacrer. Riddick est égal à lui-même: bourrin, brutal mais également face à ses démons.
Dans un premier temps, on peut trouver assez paradoxal qu'on fasse appel à ce personnage sans foi ni loi pour combattre le mal.
Mais l'autre bonne idée consiste à jouer sur la psychologie du héros, poursuivi par la fin tragique du premier épisode. Une vraie bonne idée, malheureusement assez peu exploitée par David Twohy.
En effet, bien que le budget soit plus conséquent pour ce nouveau film, les Chroniques de Riddick se révèle moins fun que son prédécesseur.
La faute à des personnages secondaires moins intéressants. Une nouvelle fois, Riddick tombe amoureux d'une belle jeune femme.
Mais, notre guerrier devra affronter un Necromanger redoutable dans un combat final un peu décevant. Une suite qui se laisse regarder. C'est honnête, sans plus...
Note: 10/20