Pendant le changement groupe, des morceaux du dernier album d'Onesta sont diffusés. C'est cool d'entendre que quelques groupes français s'exportent.
Après, c'est TNS qui a joué. Du beatdown tough guy québécois bien relou, je n'ai pas accroché. À un moment le chanteur est venu vers moi et m'a demandé de ne pas prendre de photos. On a la grosse tête, monsieur. De toute façon, comme je n'avais plus beaucoup de batterie, ça m'a permis d'économiser de l'énergie, merci monsieur le chanteur de TNS.Ensuite, les deux prochains groupes ont été d'un ennui indescriptible. Je me suis même vraiment endormi!!!!
Danny Diablo a été aussi mauvais qu'à Nantes, mais au moins il a joué avant son autre groupe, Skarhead, pour qu'il y ait du monde pendant sa prestation. Il était accompagné The ShotBlockers un groupe de hip-hop de la DMS Crew. Ca commençait bien avec la reprise de sex and violence d'Exploited déjà présente sur le dernier album du père Danny. Mais la suite ce n'était que du hip-hop avec des beats bien relous. Rien à voir avec les morceaux de l'album où il y avait quelques bons morceaux.
Comme je ne connaissais pas vraiment les noms des groupes de l'affiche, je m'attendais à voir Skarhead. Danny monte sur scène avec deux autres mecs. C'est bizarre, depuis quand le band New Yorkais joue sans guitares ni batterie ? Après un speech de Danny auquel je n'ai pas prêté d'attention, celui-ci s'en va. Qu'est-ce que tu fais Danny ? Pourquoi nous laisses-tu avec ces deux gugusses ? Il n'y avait personne pour les voir, c'était pathétique. C'est à ce moment que mon cerveau s'est mis sur off. Je me réveille en sursaut, Riviera Regime, le nom de ce duo hip-hop, est toujours là. Je retourne au pays des rêves (véridique). Dans mon semi-sommeil, j'entends "last one", le mot de la délivrance !
Les kids de Montréal ont pour la plupart un look de gangsta / tough guy avec des t-short du genre "only the stong survive" (chanteur de TNS). La beauferie, le ridicule et la consommation sont un niveau bien supérieur qu'en France. J'espère pouvoir assister ici à Montréal à des shows hardcore plus intimistes, mais moins superficiels.