Ce soir-là, j'ai vraiment découvert le punk du Québec. Le punk au style franchouillard qui a pour objectif de faire le moins d'effort dans leur composition musicale.
Il y a d'abord l'État c'est moi. C'est un peu individualiste comme nom, même si ce n'était pas une volonté du groupe. Côté sonore puisque je ne peux pas appeler ça de la musique, c'est braillard ; du crust quoi.
Ça n'a pas été la révélation de la soirée, tout comme les Gens d'Armes. Le jeu de mots est pourri, tout comme la musique. C'est ultra bateau, les paroles aussi. Parfois, un chant féminin accompagne le chanteur (la bassiste), là encore, ce n'est pas très bon, ça a un côté les Anges détraqués. Ils terminent sur une reprise des Parisans : Pas de quartier. Un massacre. En gros, il ne manquait que les chiens.
The Automatix (Montréal) relève le niveau de la soirée. Un mix Punk 77 entre The Shocks et Skrewdriver (pemière époque). Une bonne claque. C'était vraiment bon. En plus, ils concluent sur une reprise de Cock Sparrer : Where Are They Now. Génial.
Le groupe suivant était aussi une bonne surprise : Farler’s Fury (Sherbrook). Les Dropkick Murphys Québécois.
La tête d'affiche était The Vibrators, mais les horaires de métro ne m'ont pas permis de les voir.
Photos : The Automatix et Farley's Fury