Un jour pourtant, Wilhelm Uhde est invité chez la patronne de Séraphine en qualité de critique d'art. Il a notamment acheté les premiers Picasso et les premiers douanier Rousseau. Il découvre le tableau de Séraphine et le trouve remarquable.
Mais la guerre oblige Uhde à retourner en Allemagne. Quelques années plus tard, celui-ci revient en France et découvre lors d'une exposition des toiles de Séraphine. Il reprend contact avec Séraphine et lui demande d'arrêter de faire les ménages et de peindre toute la journée.
Les tableaux plaisent et se vendent. Séraphine est dépensière, elle se rattrape de toutes ces années durant lesquelles elle a dû se priver. Cependant, avec la Grande Dépression de 1929, il n'y a plus beaucoup d'acheteurs.
Ça va être un choc pour Séraphine qui perd toutes ses illusions. Elle terminera les dix dernières années de sa vie à l'asile. Elle mourra de faim en décembre 1942, sous l'Occupation allemande.