Etait-ce la Téquila, l’esprit révolutionnaire de Pancho Villa, l’envie de refaire Camerone ( soir de combat où la Légion Etrangère sut faire le sacrifice de sa vie), toujours est-il qu’il y avait d’un côté un collectif ( un beau travail collaboratif diraient les plus « geeks »), un plaisir de joueur, une âme qui faisait que les Mexicains se faisaient aussi piquants que les cactus et aussi remuant que d’habiles pois sauteurs.
En face, onze joueurs ! Faut-il parler d’équipe ? 11 Individus égotistes tentant de jouer avec le ballon comme si leurs « feuilles de paie » et leurs titres en club suffisaient à leur assurer une victoire. Onze étoiles dont finalement aucune ne sut briller un seul instant.
De quoi finalement se laisser aller à suivre le rythme des mexicains, et de leurs danses les plus connues el son jarocho, el huapango, la ranchera, el bolero, la jarana, el son jaliscience, el corrido. Danses qui hier soir, laissaient les Français sur place.
Les Mexicains, eux, mouillaient leur maillot, donnaient de leur personne, faisaient plaisir à voir, avaient envie. La loi du cuir fit le reste. 2 à 0 … Cela aura pu être plus.
Vae Victis
« Seul est digne de la vie celui qui chaque jour part pour elle au combat » disait Goethe ! En matière de football, combat des temps modernes, seul est digne de gagner celui qui se bat.La révolution mexicaine a pris hier soir le pas sur une bourgeoisie « starisée » qui a oublié, a minima, l’esprit du sport et le sens de l’effort. Vae victis !