« Il n’était pas fait pour être heureux et devait s’y résigner une bonne fois pour toute. Puni pour ses origines et par la disparition de la seule personne qui l’aimait, son errance ne faisait que commencer. »
Histoire : Comment peut-on vivre sereinement lorsque les autres vous rappellent sans cesse votre différence ? Suite au décès de sa mère, Grégory, 16 ans, doit quitter Paris pour le village de ses grands-parents aux environs de Brive. Mais il comprend vite que sa présence dérange la petite communauté, hésitant entre curiosité et suspicion. Son père retourné vivre en Réunion, son pays natal, lui a laisse un héritage lourd a porter : la couleur de sa peau. Grégory a un veritable don pour s’occuper des bêtes, amis son grand-père a jure de ne jamais pardonner a sa fille ses écarts de jeunesse et refuse d’accepter ce petit-fils comme un des leurs. Seule Stéphanie, sa cousine est sensible a la douceur du jeune garçon. Mais Grégory a-t-il droit au bonheur ?
Le bla-bla du panda : Voila un livre que je n’aurai jamais pense lire ! Alors comment s’est-il retrouve entre mes mains ? Ma grand-mère qui est une grande lectrice m’a donné quelques livres avant mon départ en Oman (elle a du lire la détresse dans mon regard ! lol) et celui-ci en faisait parti. C’est un roman du terroir et j’avoue ne m’as pas trop apprécier ce genre mais bon am grand-mère m’en a tellement parle que je me suis décidée !
L’avis du panda : C’est l’histoire de Grégory, jeune adolescent noir qui se retrouve parachuter par la force des choses dans un petit village de Corrèze chez ses grand-parents qu’il n’a jamais vu. A cause du passe de sa mère, l’arrivé de Grégory n’est pas la bienvenue. Seule sa grand-mère l’accepte comme son petit-fils. Pourtant le jeune homme se montre très courageux pour aider son grand-père a la ferme, mais celui-ci, borné, campe sur ses positions.
C’est un livre qui aborde, vous l’aurez bien compris, principalement le thème du racisme, même au sein d’une famille. Il est aussi question des rancunes que les familles gardent ancrées au plus profond d’eux mêmes, au point d’en faire payer, les mauvaises personnes (ici c’est Grégory, qui n’a pourtant, rien demandé a personne, et qui se montre être un adolescente très gentil, courageux et serviable).
Bien que l’histoire et les thèmes abordés m’aies plus, je n’ai hélas, pas vraiment accroché au décor de cette histoire. C’est peut-être la pure citadine qui parle la, mais les ambiances de ferme, campagne profonde, ect… j’adhère pas ! C’est trop loin de mon monde !
Il n’en reste pas moins que j’ai passe plutôt un assez bon moment de lecture. On s’attache au personnage de Grégory et a son histoire. Sa vie n’est pas de tout repos et on lui souhaite vraiment d’être enfin accepté par les gens et que les remarques stupides a son égare cessent enfin. Sa (non)-relation avec son grand-père est vraiment triste car tous deux partagent une passion commune qui est le travail a la ferme, mais Valentin (le grand-père) est un vieil borne, trop fière et trop préoccupé du quand dira t-on, pour aimer son petit-fils a sa juste valeur. Tout au long du livre, on souhaite bien sur un rapprochement entre eux !
En revanche j’ai été assez déconcerté et mal a l’aise face a la relation qui se noue entre Grégory et sa cousine. J’ai vraiment trouve cette relation malsaine et déplacée. Ils ont beau ne pas se connaitre ils restent de la même famille.
La fin m’a aussi quelque peu déconcertée et m’a déçue !
Quand au style de l’auteur, il est plutôt simple et agréable a lire, même s’il n’y a toutefois rien d’extraordinaire.
Je dirai pour conclure, que ce livre a été un bon moment de lecture mais qui ne va pas me laisser un grand souvenir. J’ai été contente de découvrir ce genre, certes, amis il ne m’a pas pour autant convaincu !
Les 3 mots du panda : Terroir, Campagne française, Pas pour moi !
La couleur du bon pain, Gilbert Bordes, France Loisirs, 334 pages.
Début : 29 mai 2010 / Fin : 2 juin 2010
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