(Conseil en recherche d'emploi)
Quel métier conseiller à un jeune ? Vaste question. L'avenir est pavé de bonnes et de mauvaises nouvelles.
Néanmoins, j'ai fait la découverte du métier d'économiste de la construction.
Il s'exerce en cabinet d'économie de la construction mais aussi en entreprise du BTP, en Bureau d'étude technique, en collectivité territoriale, et plus encore, on peut travailler en syndic de copropriété, en fournisseur de matériel BTP, en vendeur de maison à construire…
De quoi s'agit-il ? Pour établir un prix dans le bâtiment, il faut mesurer d'après le plan le nombre de m2 qui seront construits et il faut mesurer sur le chantier pour voir combien de m2 sont vraiment construits. C'est le travail de base de l'économiste, c'est-à-dire, le métré du métreur-(vérificateur).
Mais une fois qu'on sait que le bâtiment aura six étages, un ascenseur, 1200 m2 dont X avec de la moquette, Y avec du parquet, etc... on ne sait pas pour autant combien il va coûter ? C'est le travail de l'économiste que d'estimer au plus près le prix de la construction ; il s'appuie sur son excellente connaissance des techniques de la construction, des technologies du bâtiment et des prix pratiqués.
Plus encore, en cette période d'environnement durable, c'est le plus compétent pour estimer ce que va coûter la maintenance et l'entretien du bâtiment construit : chauffage, éclairage, nouvelle peinture, tonte de la pelouse etc.
Comment devient-on économiste ? En faisant un BTS EEC, étude et économie de la construction, voire une licence pro EEC, voire un master en économie de la construction.
Il faut dix ans pour devenir un très bon professionnel. Mais les salaires des expérimentés performants peuvent être conséquents. Parti d'un simple BTS, devenir chef d'agence à 40 ans est possible et racheter l'affaire du patron à 50 ans est une perspective traditionnelle.
Si l'économie de la construction en cabinet est là où cet art s'exprime le plus pleinement, les entreprises du BTP raffolent souvent de ce profil.
J'imagine bien volontiers que dans une logique de prééminence du coût, ce métier a de l'avenir pour peu que le BTP ne sombre pas dans la crise.
cajj