« Les anges de Boston II » de Troy Duffy
Dvd le 16 juin
2.5 out of 5 stars
Si vous saviez comment se termine le tome 2 de cette nouvelle saga, pas de mouron, le numéro 3 est déjà sur les rails. C’est un final complètement ouvert, tout est possible ce qui ne surprendra pas les adeptes des frères MacManus , qui depuis leur début sur grand écran n’arrêtent pas de cavaler dans tous les sens, en flinguant pas mal au passage.
Mais c’est pour l’Irlande qu’ils se battent, pas forcément pour son indépendance , mais avant tout pour son honneur et ses valeurs.
Le temps des croisades n’est pas loin, bien que l’épopée se passe de nos jours , et que le mythe des Anges de Boston est né tout à fait par hasard à l’issue d’une malencontreuse rencontre. Depuis les frérots irlandais traquent la vermine mafieuse , avec parfois comme complices involontaires les flics et même le FBI. Le rituel meurtrier est immuable : en bons catholiques , ils récitent versets et cantiques, persuadés d’agir par la main de Dieu. Après quoi, ils trucident.
Grosso modo c’est ce que l’on retrouve dans ce nouvel opus (même casting, Willem Dafoe excepté ) à l’occasion de l’assassinat d’un prêtre commis semble-t-il par nos fameux Anges . Mais la famille MacManus , qui aimait beaucoup ce prélat, a une tout autre idée du sujet, et elle va le faire savoir.
Troy Duffy ,toujours aux commandes ,ne s’embarrasse toujours pas avec la mise en scène. Il s’agit plutôt d’une bonne mise en place d’acteurs, qui en font des tonnes (dont Julie Benz , qui pourtant n’a pas besoin d’en rajouter) mais ça c’est le parti pris du film, après quoi place à l’action.
Tout repose sur la dualité charismatique des frangins, et je me dis qu’avec une telle paire de loustics (Sean Patrick Flanery et Norman Reedus ), une réalisation un peu plus poussée nous rapprocherait de l’esprit de « Desperado » de Robert Rodriguez avec bien évidemment en point de mire , le célèbre El Mariachi, immortalisé par Antonio Banderas .
Un agent très spécial du FBI avec un petit malfrat très rigolo
On se calme, on n’en est pas encore là mais simplement au cœur d’un excellent divertissement d’une bonne série TV,qu’il faut prendre au pied de la lettre, avec quelques franches rigolades . C’est Clifton Collins Jr., le nouveau venu qui assure les roucoulades, et lui aussi sort le grand jeu, alors que pour la petite histoire , Peter Fonda , fait une apparition tranquille ,juste quand tout est fini. Ou presque . Pour résumer, disons qu’il parraine.