Au sujet du possible défaut de paiement de l’État espagnol, et du non moins possible plan d’aide à l’Espagne de 250 milliards d’euros de l’Union européenne et du Fonds monétaire international (FMI), Nicolas Sarkozy s’est voulu rassurant, lors du Sommet du Conseil européen à Bruxelles, hier :
« Non, il n’y a pas d’inquiétude. Nous faisons pleinement confiance aux autorités espagnoles. Il n’y a pas de problème. C’est une analyse que nous sommes 27 à faire, qui est partagée par le FMI, par la Banque centrale européenne et par la Commission européenne. Je préfère faire cette réponse courte. Autrement, j’imagine déjà la réaction des marchés. »
On se demande juste pourquoi, s’il n’y a ni inquiétude ni problème, le chef de l’État se sent obligé d’en parler, avant de se taire devant le risque d’une riposte des marchés ?