Durant l'hiver, l'eau a vilainement stagné dans la piscine du Jardin aux Etoiles (à gauche), l'installation de pompage n'ayant pas été réalisée dans les délais prévus (voir La piscine bleu ciel d'Azzedine - La plaie des retards marocains). Il a fallu agir rapidement, afin d'assainir le plan d'eau, devenu un refuge idéal pour les grenouilles ! Les tétards commençaient à poindre leur nez...
Des tonnes d'eau (au centre) ont donc été extraites de la piscine par Brahim et Omar. Il a fallu aussi vider le contenu de la réserve destinée à assurer la régularité du débordement (à droite), et même intervenir à deux reprises, la canalisation qui relie les deux bassins ayant réservé quelques surprises...
Avec la piscine, Azzedine, le plombier de grands hôtels d'Agadir (à gauche avec moi l'an dernier), s'est montré aussi peu respectueux de ses promesses et des délais qu'avec la plomberie elle-même (voir Le plombier se révèle avoir le nez plus long que Pinocchio). Il a épuisé le capital de patience et de confiance nécessaire à la poursuite de notre collaboration. Dommage...
Omar (au centre) a donc pris les affaires en main, au propre comme au figuré. L'eau est désormais à nouveau limpide (à droite), à l'image de la situation.
Ainsi qu'on le constate à gauche et au centre, le contraste est saisissant entre le bleu clair de la mosaïque espagnole (voir Piscine : fines mosaïques espagnoles de chez Ezarri) et les murs vermillon de Dar Tafoukt (voir La couleur rouge vermillon de Dar Tafoukt fait l'unanimité).
Les prochaines étapes consisteront à garnir le tour de la piscine du carrelage choisi pour le débordement du bassin, puis à installer le revêtement de la plaza elle-même (à droite). Que d'efforts à faire - et de dépenses ! Mais le résultat est la plus belle des récompenses.