Par Roland Agret, Président Action Justice
Claude Erignac est abattu froidement, exécuté, sur un mode de règlement de compte, assorti d’une implacable logique de gangstérisme, instaurant de fait ses mécanismes de terreur. Au nom de quelle politique, de quelle idéologie ?
Motif de sa condamnation à mort ? Il est préfet d’une République insulaire brinquebalante.
Par les premiers suspects, ses amis Corses d’enfance, Yvan Colonna est désigné comme étant le tireur, l’assassin. Il est « balancé », la fameuse omerta est échouée…Il est propulsé suspect numéro un. C’est titré dans la presse.
Alors il fuit. Traqué par toutes les polices, il se réfugie dans une bergerie au cœur du célèbre maquis Corse. Pendant des années…
A défaut de preuves tangibles, c’est en fait ce qu’on lui reproche. Pourtant sa réaction est légitime. J’allais dire saine, parce que sur le moment, avec « ses amis à charge », une opinion publique en alerte rouge, que peut-il espérer d’une Justice fébrile et indignée ?
Aujourd’hui, quelques Corses revendiquant leur